Allez, on va imiter le frangin et faire un topo sur les jeux de l'année dernière, même si le #1 incontesté du temps d'écran sera celui sur lequel il y a le moins à prendre dans Bilou: j'ai nommé Ring Fit Adventure. Eh oui. Le jeu qui détrôna BotW de mon slot carte switch.
Toki
Je ne pouvais pas ne pas l'essayer dans la mesure où Philippe Dessoly avait essayé d'essayer Bilou. Mais le jeu n'est toujours pas plus facile. C'est même un exemple de vicelarditude de level design des années '90. Mais bon, de temps en temps j'ai vraiment la hargne sur le VPN en fin de journée et dans ce cas-là, Toki est juste le genre de défouloir qu'il faut.
CybershadowUn autre qui marche encore bien comme défouloir, mais qui tout en étant hardcore-dur, est rempli d'excellentes idées de game design. Je suis bien content par contre d'avoir suivi son développement parce que j'avance tellement un p'tit coup à la fois que je n'en découvre pas grand-chose par mois. (Et régulièrement, je découvre après coup que j'aurais pu me simplifier la vie en comprenant un truc comme exploser les lasers)
Indubitablement le jeu-claque de l'année. Mais ça je l'ai déjà dit.
AERUne sorte de 'wind waker' où on a pas besoin de bateau parce qu'on peut se changer en aigle. Il y a un potentiel énorme, mais malheureusement une gestion de caméra très Nintendo64 qui rend les phases au sol un peu pénibles. Il avait bien tapé dans l'oeil des enfants, cela dit ... enfin jusqu'à ce qu'un certain Link se réveille. Très sensible au joycon drift, ce qui n'aide pas des masses.
L'environnement à explorer numéro 2. Aussi nominé pour les visuels les plus déconcertants. Plus zen et plus dense en action que BotW qui avait un peu tendance à tourner au "oui, je mets le jeu sur la table, le temps que la météo change un peu". Mais Fe aussi, j'en ai déjà parlé. Deux fois, même.
C'est un classique et j'adore sa bande son (enfin, la face A, en tout cas). Terriblement exigeant, par contre. Trop exigeant pour mes mains. Le temps d'être sur le point de passer un écran (vu l'endroit atteint), je frise la tendinite.
Whipseey
Au départ je me sentais mal d'avoir ce titre pour seulement quelques Euros. C'est aussi un titre dont j'ai suivi le développement sur Twitter.
C'était avant que je ne l'aie en main. Il faudrait un entrainement pour Megaman pour parvenir à jouer à celui-là. J'arrive à avoir quelques vies en stock au 2eme boss quand je repars du début du jeu, mais ça ne change rien: je me fais applatir.
HoaUn autre poême vidéoludique qui fait de son mieux pour donner la réplique à Gris. Bien plus coloré, tout aussi captivant, mais avec un gameplay qui manque de dégrossissage. Trop souvent, ça chipote pour une action aussi simple que sauter sur un bloc qu'on a devant soi. Je suis allé sans grand soucis jusqu'à la fin, mais les enfants on fini par s'en désintéresser avant d'en avoir passé la moitié.
J'adore la manière dont le jeu revisite les canons du jeu de plate-formes comme les plate-formes temporaires, les mobiles, etc. Avec une direction artistique aussi remarquable, j'aurais apprécié des personnages plus grands à l'écran.
Mon seul avertissement à ceux qui sont séduit par les graphismes du jeu ? Il est court. Même Gris est potentiellement plus grand.
Je vous avais déjà présenté Eagle Island. Le "twisted Mode" n'est rien d'autre qu'un nouveau jeu construit (surtout) à partir des mêmes graphismes. Par contre, l'approche a complètement changé. On est pas du tout dans le trip "Super Mario : The Lost Levels". On est plutôt dans ce que ça aurait donné si toutes les idées "ah non, ça c'est pour Zelda" avait quand-même été reprises dans un Mario.
Plus précisément, le jeu de base construit ses niveaux au hasard et attribue des récompenses au hasard. Et il faut reconnaître que Pixelnicks avait été plutôt inspiré sur les variations possible autour de "je lance mon animal de compagnie pour attaquer les monstres". Dans "Twisted Mode", on retrouve certains de ces power-ups les plus originaux combinés à des niveaux construits sur mesure pour maximiser le fun. Exit la récupération progressive des pouvoirs, mais en contrepartie, certains pouvoirs se retrouvent "verrouillés" dans certains niveaux. Le complément parfait à l'aventure originale, quoi.
Le petit dernier qui me faisait de l'oeil dans le Switch Store. Un jeu d'exploration avec une petite dimension "ramasser les objets pour les utiliser plus tard" (mais on est loin d'un point-n-click, hein). ça, c'est pour l'ambiance. C'est "l'overworld". Pour réveiller les PNJ inanimés, on aura droit à un niveau-puzzle à faire pâlir Sokoban et Boulder Dash eux-même. Le tout avec des graphismes très soignés.
World of Goo
Lui aussi, je ne l'ai pris que tout dernièrement (un jour sombre ?) quand j'ai finalement découvert que ah bin oui, il est sur switch. Le premier monde s'est avéré aussi amusant que prévu. Je devrais même pouvoir y jouer sur mon vélo d'appartement, tiens.
Un autre dont j'avais suivi (avec un peu plus de distance) le développement et dont j'ai pu essayer la démo. Mais qui ne m'avait pas plus convaincu que ça. Quelque chose dans les contrôles que j'ai trouvés trop raides et les challenges qui demandent trop vite d'enchainer des actions comme un malade fan de super Meat Boy.
De leur côté, les enfants se sont essayés à FeZ, ont repris un peu de Rayman Legends et fini Yono. Kirby: Stars Allied reste une valeur sûre tandis que (comme prévu), Just Dance est tombé dans les limbes de l'oubli...