Sunday, April 12, 2020

Tropcial Freeze

La série Donkey Kong Country est clairement une de mes préférées en jeu vidéo. Aussi bien comme référence de gameplay que comme passe-temps. DKC1 a été le premier jeu de plate-forme que j'ai pu finir (okay, en grande partie grâce au B.A.R.R.Y.L. de Maniak). Puis DKC2 le premier jeu que j'ai complété à 101%. DKC3 m'avait un peu déçu avec un character design discutable, mais ça ne m'a pas empêché de faire la chasse aux oiseaux-bananes dans ZSnes pendant de nombreuses soirées.

Puis arriva "Donkey Kong Returns". Si je le trouvais très plaisant visuellement, j'ai par contre été assez déçu par son gameplay. "Agacé" serait plutôt le mot juste. Ma petite prise en main de Tropical Freeze chez mon frère m'avait plutôt plu mais n'ayant pas de WiiU, j'en étais plus ou moins resté là. Jusqu'à ce mois-ci: mon frangin m'ayant offert le jeu pour switch.

La bonne nouvelle avec la Switch, c'est que je peux plus facilement mettre le jeu en attente même au milieu d'un niveau. ça évitera déjà les problèmes de saturation liés aux trop long niveaux des platformers modernes.

Les graphismes sont évidemment plus détaillés que sur le malheureux petit écran de la 3DS qui peinait à rendre la version Wii de DKR. Il y a malgré tout de nombreux moments où j'apprécierais de pouvoir choisir un zoom plus rapproché pour mieux voir où je retombe.

La présence de Cranky-Duck-Tales et Dixie-hélicoptères sont les bienvenus pour offrir un peu plus de souplesse au gameplay, et je crois que l'inertie de DK est un peu plus légère que dans DKR (je rate nettement moins mes sauts). Mais la véritable pépite, c'est la possibilité de jouer avec Funky Kong, ce qui offre le triple de points de vies (en mode 2 joueurs), la possibilité de planer à tout moment (ce qui s'avère par contre désorientant quand on s'est mis Donkey dans les doigts), et on ne craint plus les pics (moyennement intéressant, vu l'omniprésence des trous sans fond dès le 2eme monde). Un plus tout à fait appréciable quand J.L.N veut faire une partie avec super Papa Bros.

Il y a un truc avec lequel j'ai encore du mal. Je trouve les niveaux moins mémorables que mes bon vieux DK. Je n'ai pas encore réussi à mettre le doigt sur ce qui ne colle pas (ni si c'est dans ma tête ou dans le jeu, du coup), mais quand je me refais la bande son "en aveugle", il est rare que j'arrive à revisualiser les niveaux à partir de leur musique. Leur nom n'aide généralement pas beaucoup plus. La longueur des niveaux joue sans doute là-dessus, la construction à partir de structures 3D fait aussi qu'on sait moins facilement s'abstraire du graphisme pour retenir la structure générale (escalier, mur, plate-forme isolée, etc.) de tel ou tel morceau de niveau. Les bananes mobiles nous distraient encore un peu plus (plus besoin de reconnaître les murs creux ou les cachettes de bonus dans le sol). Par contre, il y a quelques éléments uniques très sympathiques -- presque Raymanesques -- comme cet instrument à vent géant au milieu de la montagne des hiboux ;)

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