Saturday, September 21, 2019

owlboy

I should have made a "game to watch" post about DPad Studio's "Owlboy" game since I saw the first screenshots in my Google Reader feeds (possibly as early as 2008?), and if I had made another "show me what you (wanna) play, I'll tell you who you are" post, I would have been featured just like Iconoclast and Ori. I haven't said much about them yet mostly because I had no hope to see those games coming to either Linux or NDS. It all changed with their announcement on the Nintendo Switch.

Owlboy fait partie de ces jeux que je surveille "en secret" depuis le début de leur développement. Rétrospectivement, j'aurais aimé en avoir un post déjà écrit depuis 2008 ou 2011 qui explique ce qui m'attire dans le jeu, comme ça j'aurais pu commencer à poster des "critical owls" dès que j'ai commencé à jouer ... Mais voilà. Je devais avoir la tête ailleurs et me dire qu'il était peu probable que j'arrive à le faire tourner sur mes machine jusqu'à ce que je passe en mode #sijavaisuneswitch.

Voilà donc un jeu au pixel art de Snake Pixel époustouflant, d'un niveau capable de se mesurer à celui de Henk Nieborg dans Shantae. Et évidemment, c'est le premier point qui m'avais conquis. En plus de ça, il était présenté au départ comme un jeu de plate-forme (je reviendrai là-dessus), mon style de prédilection, garanti 100% 2D. Et si côté blog je suis resté assez discret, en revanche, j'ai commencé à ajouter des images de Snake à ma collection "pixelstudy" depuis 2015.

https://twitter.com/pypebros/status/1155462780259991552
Maybe you wonder then why I didn't start playing it straight as I got the Switch ? Well for the exact same reason I'm not playing Link's Awakening remake right now: I wanted to find a physical support for it. I don't want it to be in competition with other newer titles in a too-small, un-expandable storage.

J'ai finalement mis la main par pure chance sur une copie physique dans un magasin ayant pignon sur rue(lle) et même si j'ai eu beaucoup de mal avec son gameplay au début, j'ai continué à y jouer par-ci par-là tout l'été parce que moins éprouvant pour les pouces, et aussi parce que c'était devenu l'histoire-de-papa pour J.L.N, pendant que sa soeur lisait seule le 4eme tome de Harry Potter.

I've been using the 'shoot picture while playing" a **lot** with this game, and I barely started pixel-studying all the things I gathered. I've been into places I expected and into many more places I wasn't expecting at all.

And the story ... boys, the story is just gorgeous. It's not just a rescue-your-pals theme. From act 1, there is a strong artistic sense in how the game play make you feel how the character feels miserable and struggles to find his place in the society although he's not as actively rejected as in Secret of Mana. I love how DPAD studio speaks about the dormant sense of doom and lack of proper reaction from people in charge of our destinies, the underlying risks of pushing science to the limits. If there was a "Meaningful Theme" award for a video game, Owlboy (much like Iconoclasts) truly deserves to be nominated.


Et franchement, autant au départ c'est pour le côté léger de son graphisme que j'avais laissé voir mon fiston que je commençais à y jouer, autant je trouve le jeu riche en enseignements. Sentiment de solitude, déception d'avoir déçu, difficulté et importance de l'amitié, de la franchise. Responsabilité quand à l'emploi des avancées scientifiques. Et il ne s'agit pas ici de simples effets dans les dialogues. C'est vraiment l'intrigue principale, c'est renforcé par le gameplay.

A un moment j'ai été tenté de laisser la console de côté sur l'air de "bah, pourquoi est-ce que je me fatiguerais à essayer d'atteindre la 3eme relique avant les pirates ? de toutes façons le script va faire en sorte qu'ils arrivent les premiers quoi que je fasse: c'est perdu d'avance". Puis j'ai pris un pas de recul, et j'ai réalisé que c'était exactement le genre de réaction que le personnage était succeptible d'avoir, puisque quoi qu'il fasse, on trouve toujours qu'il a fait les choses de travers et que c'est de sa faute si tout va mal.

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