Saturday, June 24, 2023

area %d = anim %x

Bon, franchement, je me demande depuis quand ce problème attend que je m'y attelle... que ce soit mon blog, twitter ou mon calepin, impossible de trouver une date correspondant à "oui, la plate-forme se reclappe, mais quand je me mets plus sur sa gauche, je passe à travers.

J'imagine que ça fait partie des choses qui m'ont motivé, fin du mois dernier, à faire en sorte qu'Inspector Widget marche à nouveau dans la démo "3 rooms". Et la visualisation des zones de collision m'avait porté à croire que j'avais mal défini les zones de collision dans l'éditeur, sur NDS.

At some point, I noticed that InspectorWidget wasn't working anymore in Dreams.nds ... not quit ideal when you're trying to add bits of gameplay to your years-long-under-development demo. Especially not when you barely manage to get more than 1 hour of gamedev at once. And after I managed to get it back, I suddenly remembered that seeing Bilou falling through the flipping platform was nothing new and that it was linked to the platform having bad hitbox.

Parce que oui, ayant la flemme de définir les zones à la main, cette 'crocforme' est (avec la branche-qui-rebondit), un des premiers objets du jeu à importer une zone de collision passive directement avec area 0 = anim ${FLAGS}, plutôt que d'en fixer explicitement les coordonnées comme j'ai fait avec Apple Assault et School Rush.

Sauf que sur DS, les hitbox sont parfaites. Rien à redire. Je re-transfère le fichier (le lendemain), des fois que j'aurais oublié que j'avais déjà corrigé le soucis. Je recompile (le surlendemain), je teste. Pas d'amélioration. On est samedi, je sors l'artillerie lourde: une nouvelle instruction `break` pour le langage de script histoire de pouvoir mettre un breakpoint dans ddd et commencer à inspecter le comportement du parseur de script pile là où ça coince: dans la boucle qui lit les commandes 'Define' de l'animation où on fixe les coordonnées de la zone solide et des hitboxes pour l'animation.

At first, I thought I had just messed the hitbox within AnimEditor for DS. But a few checks and WiFi transfers later, it turned out that no: the data (as far as the editor was concerned) was ok, but the game still would use the bad hitbox. Checking that on the parser would be darker than night -- or so I thought. This is how the parser now supports an additional "break" instruction that is a noop where you can set a gdb breakpoint while parsing things. These are not meant to be committed, of course, but it definitely helped.

A few 'next instruction' later, it turns out that my engine is using tool-absolute coordinates for the hitbox instead of object-relative coordinates. That is, when you edit an animation in AnimEDS, you don't only store how to use it in-game, but also what you need to edit it again in the editor, and that includes where to put each component on-screen in the editor. The character's center and the edition widget center may match, but they don't have to.

Le code qui gère ça n'est pas tout neuf: il a permis d'améliorer les hitboxes pour attraper les objets dans SchoolRush il y a près de 10 ans. Mais j'ai commis l'erreur de copier-coller le code plutôt que de faire une fonction "importArea" qui serait utilisée des deux côtés: pour les zones actives et les zones passives.
ça n'aura donc pas été trop compliqué de faire en sorte que les deux utilisent le même bloc de code (le bon) et d'avoir une plate-forme qui fait *enfin* ce qu'on attend d'elle :-P

J'espère que je passerai un peu plus vite de la découverte du problème à la recherche de sa solution, la fois prochaine ^^"

If I want to fix that, I need to track not only hitbox#n ORIGIN coordinates, but also those of the 'solid' box -- the one used to decide whether the object cando() something. then when one 'ORIGIN' instruction shows up for the area we're interested in, we create relative coordinates. Hopefunny enough, it turns out I already have code that does precisely that, because I have both active and passive hitboxes and I failed to avoid repeating myself when writing the original parsing code ... and later failed to fix both copies when I realised things were not going as they should have.

Thursday, June 01, 2023

Déveloper pour DS

Figurez-vous que le youtubeur Nathan Fallet vient de se lancer dans une série de vidéo "live coding" pour faire un petit jeu DS. Son idée est de prendre juste libnds et les outils de devkitpro et de faire une adaptation d'un petit jeu pour smartphone qu'il avait fait il y a quelques années. L'idée est assez proche de ce qu'aurait fait un nouveau venu sur un forum à l'époque, donc j'ai envie de suivre ça.

Son point de départ, c'est l'exemple 'animate simple.nds', où on peut promener un sprite sur chaque écran avec le DPAD en modifiant l'image utilisée par le sprite en fonction de la direction prise.

Pour ce programme, les développeurs ont choisi d'embarquer les images directement dans la section "données en lecture seules" du programme. Là où se trouveraient aussi les chaînes de texte si on avait un texte. Pas d'ouverture de fichier avec ce système-là, mais pas non plus la possibilité de prévoir de charger/décharger des images de la mémoire principale pour y mettre autre-chose. En même temps, comme la DS a 4 beaux gros Méga, on devrait être tranquilles pour un projet modeste.

Il y a un programme (que je n'ai pour ainsi dire jamais utilisé) qui prendra en charge la lecture du fichier .png pour le convertir en données brutes (des tiles et des palettes) exploitables directement par le hardware de la console. Par contre, ce programme ne voit qu'une seule image à la fois. Il peut ranger les couleurs dans la palette, éviter les doublons, etc. mais si vous lui donnez deux .png différents, chaque .png produira son lot de sprites supposant que sa première couleur est en position 1 dans la palette. Essayer d'afficher les deux à la fois donnera de mauvais résultats. Le programme d'exemple masque un peu ça avec son man.png et sa woman.png, parce que dans ce cas précis, chaque personnage est chargé dans la mémoire de son écran. L'un sur le chip "main", l'autre sur le chip "sub". Il ne sauront jamais se rencontrer.

Le programme d'exemple n'utilise que la fonction "sprites" du hardware 2D. Aucun des 4 plans de décor possible n'a été configuré. Mais ça ne veut pas dire qu'on soit condamné à errer dans le noir pour autant.

Comme dans le cas de la Super NES, chacun de ces plans serait scrollable indépendamment des autres et possèderait une "couleur transparente": l'entrée 0 dans la palette de couleur. Mais si aucun plan n'a donné de pixel à afficher, le hardware nous mettra un plan avec la couleur 0. Et cette couleur, elle est trouvée tout simplement dans la mémoire vidéo. Les fichiers d'en-tête fournis avec libnds nous donnent un symbole BG_PALETTE qui permet de lire et d'écrire dans la palette "décor" de l'écran principal.

Ce n'est pas la seule manière de faire, bien sûr. On aurait pu activer un plan de tiles, remplir un tile avec une autre couleur puis remplir la map avec ce tile. On aurait pu activer un plan bitmap et remplir 98K de mémoire vidéo avec la même valeur. On aurait pu activer le moteur 3D et mettre un gros polygone monochrome...

Déplacez le BG_PALETTE[0] dans la boucle principale, modifiez sa valeur d'une itération à l'autre, et vous aurez un fond "stroboscopique". Pour faire un dégradé, par contre, je pense qu'il faudra passer par le HDMA. Mais ça, je n'ai pas encore tenté.

Bon voyage, M. Nathan ;-)

Je note au passage que depuis le temps, libnds s'est dotée d'un mécanisme de gestion des ressources (allocation dynamique de mémoire vidéo pour les sprites) et d'une cache pour la mémoire vidéo contrôlant les sprites (permettant potentiellement de les mettre tous à jour pendant le vblank)