Je crois avoir trouvé ce qui me dérangeais dans le bestiaire d'Ori. Ori lui-même et les deux NPC majeurs (sa 'mère adoptive' Naru et Gummo/Gollum) sont fortement exotiques à nos yeux. Et quelque part, ça a créé chez moi l'anticipation de jouer dans un monde onirique et exotique (au sens différent de tout ce qui m'est familier). Ce caractère est rencontré par certains des monstres, mais pas par la majorité de ceux qu'on rencontre au début de l'aventure. Les oiseaux et les araignées, notamment, sont à mon avis trop proche de ce qu'on peut avoir dans notre monde.
Ensuite il y a les blobs. Ils sont effectivement absent du monde réel, mais ils sont tellement présents (et cliché) dans les jeux vidéos que j'ai l'impression qu'eux aussi ne collent pas avec l'effet exotique attendu.
L'effet exotique est rencontré par contre dans les "frogillas / fronkeys", mélange de deux animaux tels qu'on pourrait le voir avec les pégases. L'effet est malheureusement réduit par le fait que cet ennemi est souvent vu "ramassé", en embuscade.
L'effet est maximal avec l'espèce d'orbe qui sert de mini-boss dans l'arbre et qu'on retrouve dans le volcan. Là, on est complètement dans un autre monde. L'effet est réussi aussi avec l'espèce de micro-rhinocéros auquel on peut faire perdre la carapace (si on découvre qu'il peut la perdre) et avec l'espèce de grenouille-cracheuse, parce que si elle gonfle son ventre comme une grenouille, elle se promène la bouche vers le haut, vers ses quatre patte telle une sorte de plante mobile. Mais tous ces personnages sont arrivés bien plus tard face à moi, et à part dans le "col du chagrin", ils restent minoritaires.
After closer analysis, what initially looked like "just a rhino" turned exotic when you realise you can make it lose all its armor (which only occured after I completed the game once), and when you note that the other frog-like monster (the one that spits at you) looks like a flower bulb on legs...
Je constate à posteriori qu'ils avaient dotés les "corbeaux" de 4 yeux (+exotique) mais c'est malheureusement indistinguable à la résolution choisie pour le jeu: on dirait juste des yeux obliques fâchés.
Dans l'ensemble, le jeu reste grandiose. Et si l'apparence des monstres a pu être décevante, la variété des interactions n'a rien à envier à commander Keen
C'est une image que j'aurais dû blogger depuis des années, où les monstres de "Shadowland" ont été triés selon leur niveau de résistance au tir de Keen (horizontalement, gauche = facile, droite = impossible) et de leur mobilité (verticalement. Haut = presqu'immobile, bas = peut occuper de très nombreux emplacements différents).
Deux coins y sont vides: le supérieur gauche qui correspondrait à un ennemi quasi-immobile et éliminé en un tir -- donc inintéressant au niveau du challenge proposé. Ils sont pourtant présent dans Ori (via des blobs immobiles et passifs) et font office de cachette-à-bonus en début de partie. Le coin inférieur droit correspondrait à un ennemi invincible et succeptible de suivre le joueur dans toute la map. Un cauchemar, quoi. On pourrait y caser le "dopefish", celà dit, et c'est uniquement sa taille et sa lenteur qui permettent au joueur de s'en accomoder.
Tuesday, October 22, 2019
Ori and the Fantastic Beasts
Tags: keen, monster design, ori
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