Friday, April 14, 2017

splashers

Quelle sympathique façon de découvrir un nouveau jeu que ce match de splasher entre Usul, Ben et Leo.  Mais il y a mieux: la présence de Romain, le dévelopeur principal du jeu qui nous présente un peu son histoire et celle de son jeu.

There are days were you're lucky if you speak French. Because if you do, you can get all sort of advices on gameplay tuning and interesting relationship between Rayman: Origins and Splasher explained by the game designer himself. 

Le Notuto dans splasher

"Notuto", c'est mon mot à moi pour décrire le fait de construire son jeu pour qu'il n'y ait pas besoin de tutoriel spécifique.  Puisque toutes les actions importantes du joueur passeront par des tirs d'un des liquides impliqués dans le jeu, les premiers niveaux auront recours à des "canons" de l'encre la peinture correspondante. La bonne idée, c'est que ça permet de mieux montrer le côté dynamique (il va falloir peindre) que d'avoir la peinture déjà placée à un endroit donné. ça montre aussi certaines interactions que de la peinture statique n'aurait pas eu. Autre truc "notuto", les ennemis fuyeurs, qui partent en avant quand ils nous aperçoivent et du coup déclenchent des pièges qui les exterminent, nous montrant le fonctionnement de certaines mécaniques de jeu.

Romain took advantage of the primary mechanics of his game (shooting) to present all the variants it could have. Because it is quite easy to have something within the level that shoots too (a cannon) and thus you can have the player watch the new variant before she actually has to do the new variant. 

This is even reinforced in the "free-the-dude" not-so-hidden rooms, where sometimes the simplest winning move is not to move and let the room do the work for you. A nice way to avoid written tutorials, if you ask me.


Puis il y a les "warp zones" où il n'y a parfois rien à faire, pour donner au joueur un moment où il est invité à analyser la situation et trouver ce qu'il convient de faire plutôt que de devoir enchainer des manipulations techniquement exigeantes, qui sont ré-inspirées des "maps-cage" de Rayman Origins.

Le tuning

Parce que Splasher, c'est aussi 3 ans à peaufiner les détails pour que l'expérience de jeu soit celle espérée par le dévelopeur. 
La distance entre l'avatar et la caméra, très dé-zoomée contrairement aux Sonic des années '90. Une grande attention apportée aux déclencheurs d'évènements en fonction de l'avancée du joueur (comme dans SMW), même si apparemment c'est plus "checkpoint par checkpoint" que "écran par écran", sur le coup. Et je n'ose même pas imaginer le travail que ça a dû représenter d'ajuster les zones bloquantes autour des scies pour que le joueur n'ait pas besoin de calibrer *chaque* saut.

Les mécaniques de jeu

Le contrôle en l'air, où on discute sur le contrôle en l'air, conditionnée sur le temps de saut (quasi nul au moment précis de quitter le sol, et prise de contrôle au fur et à mesure que le saut atteint son appogée puis que la descente commence.

Puis il y a le shoot "assisté": on indique une direction et l'avatar tir vers la cible détectée dans cette région-là, par "aimantation de la visée" grâce à une zone d'attraction centrée sur chaque cible potentielle. Cette dimension-là sera plutôt développée dans les phases de "boss".

On va un peu voir dans les prochaines semaines ce que je peux en apprendre pour mon jeu à moi ...

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