Le petit "teigneux" lui, peut se mettre à pourchasser rayman, mains en avant, tenter de l'aggriper à distance et s'abaisser pour se mettre hors de portée de nos coups de poings. Pas encore exactement un personnage de Street Fighter, mais nettement plus sophistiqué qu'un goomba.
J'étais donc assez surpris de constater que les "lividstone" de Rayman Origins sont fondamentalement statiques, occupant sans avancer (ni même se retourner ?) une plate-forme unique. Certains ont un bâton en main, d'autre une balle. Mais d'un point de vue "gameplay", ça ne change rien: ils se contentent d'attendre Rayman. Ils sont assez comparable à des blocs à pics sur lesquels ont peut sauter et qu'on peut casser. Enfin presque: une fois touchés, on peut se servir de leur "bulle" pour aller plus haut, encore que je n'ai pas encore vu beaucoup d'endroit dans les niveaux où cet élément est développé.
Que s'est-il passé, donc ? Pourquoi cette simplification à l'extrême et surtout où est la "compensation" dans le reste du gameplay qui fait que cette simplification n'a pas d'impact négatif sur l'intérêt du jeu ?
Dans "l'histoire de Rayman", on nous présente la méthode Hascoët qui répartit les challenge contenus dans les niveaux en quatre catégories:
- Rapidité: aller plus vite que la lave, grimper plus vite que l'eau, suivre un scrolling imposé, être parti d'un nuage avant qu'il ne disparaisse ... d'une fleur avant qu'elle ne se fanne... Bref, tout ce qui incite le joueur à rester en mouvement. Dans Rayman Origin, ce rôle est essentiellement joué par le "roi des lums" (score doublé temporairement) et par les bonus-en-bulle dont on ne saura profiter que si on arrive assez vite dessus. Mais il y aura aussi des pans entiers de montagne qui s'abaissent et mettent le joueur trop lambin en danger.
- Astuce: tout ce qui demande au joueur de réfléchir un peu pour résoudre un problème, comme le coup de la prune sur la tête du livingstone, ou parvenir à lui mettre un coup malgré ses stratégies d'évasion. Dans "Origins", l'astuce est souvent secondaire, mais les développeurs ont prévu de nombreuses situations où les plantes-interrupteur font apparaître ou disparaître des plate-formes ou des yeux-à-pointe. On peut ainsi à distance précipiter les lividstone vers leur défaite, les prenant à leur propre jeu. Bien rigolo à faire, en tout cas. Faute d'une récompense intégrée au jeu, on est récompensé par un sentiment de supériorité sur ces mécréants pathétiques.
- Précision: sauter/frapper pour atteindre un endroit en hauteur, ce sera l'élément principal dans Rayman PSX. Rayman Origins monte fortement les exigences ici, en particulière avec les défis des "pièces de la mort" qui demande des sauts et des rebonds impeccables. Je suis aussi tenté de penser que les nuances possibles que dans Rayman PSX, ne serait-ce parce qu'il y a plus d'inertie dans la course du personnage. En plus, ça n'aura échappé à personne, Rayman peut maintenant rebondir sur les têtes des ennemis, et on a droit à plusieurs constructions dans les niveaux ou on joue au parakoopa en rebondissant d'ennemi en ennemi pour les éliminer tous.
- Synchronisation: passer au bon moment ou frapper au bon moment. C'est peut-être un des éléments qui est en retrait, en tout cas dans les premiers mondes, encore qu'il reste quelques plate-formes mobiles pour aller récupérer des pièces de la mort, justement.
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