Voilà. J'ai terminé Zelda "Minish Cap". Un peu bizarre ... Boah, j'avais bien joué à "Oracle of Seasons" et "A link to the past", mais ça, c'était sur des émulateurs. On prend un instantané à n'importe quel moment dans le jeu et on peut reprendre depuis cet instant exact autant de fois qu'on le souhaite. Pas vraiment ce que l'on peut appeler "jouer les règles du jeu".
En gros, la dernière fois que j'avais vraiment fait ça, c'était début des années nonantes, sur le "bon vieux" Zelda: Link's Awakening. Et ce qui est d'autant plus amusant, c'est que c'est passé quasiment comme une lettre à la poste. Sans stress ... Ma nouvelle technique pour assomer les boss de fin de niveau ? la mise en veille. Pas d'acharnement. Pas d'embrouille. Je lui mets une raclée, je mets en veille, et je retourne faire un peu la vaisselle. Puis je reviens 2 heures plus tard lui remettre une seconde raclée l'espace de deux minutes. J'y ai mis la journée, quoi, mais en une seule fois.
Après avoir testé les volets 3D sur nintendo 64 (sans vraiment avoir accroché), j'étais ravi de voir réapparaitre un zelda 2D. Et en plus, il faut reconnaître que le graphisme et l'animation est à couper le souffle... Mais pourtant, ce qui m'a vraiment séduit, c'est le thème. Le fait d'incarner un jeune garçon plutôt qu'un guerrier, d'abord, est toujours sympa. Et puis les minish. Petits lutins qui sont présent un peu partout à l'insu des humains, ils permettent toute une kyrielle de clins d'oeil aux contes et légendes qu'on peut entendre par chez nous ... Les chaussures qui se terminent "toutes seules" pendant le sommeil du cordonnier et ce genre de choses.
Un peu moins convaincu, par contre, par le coup des échanges de fragments du bonheur. Okay, ça change un peu de la sempiternelle "chaîne de l'échange" ou vous devez trouver qui va bien vouloir de votre balais, qui va vous donner en échange un hameçon etc. Le but ? vous forcer à parler un peu avec tout le monde. On a plus l'impression de faire des bonnes actions, alors que dans TMC (the minish cap), il faut d'abord inspecter, creuser, farfouiller après des pierres, et essayer ensuite de les assembler. A un point que tout (ou presque) passe par des assemblages. Un exemple ? j'ai un minish qui m'explique que son haricot ne pousse pas. Connaissant bien le coup de la salle bonus au sommet du haricot magique, je libère la petite fée de son bocal, je cours remplir le bocal à la rivière pour arroser ledit haricot. Rien. Essayons l'eau magique du mont Gongle (bien 10 minutes pour y retourner). Nada. Frustré, j'abandonne... Puis au détour d'un chemin, je retombe sur le minish, qui me proposer cette fois d'assembler des fragments. Et là, bien sûr le haricot pousse (aaaaargh).
Là où ça ne va plus du tout, par contre, c'est le coup des coquillages magiques. Inutiles à moins d'avoir décidé de perdre un temps considérable à jouer au lotto pour gagner des figurines et d'avoir fini le jeu. Autre point noir? la quète des gorons. On creuse, on trouve des murs bizarres et pendant la moitié du jeu, on voit des gorons casser des murs et des murs ... Et tout ça pour quoi ? pour rien. Absolument impossible d'aller jusqu'à la grotte en question. Grumpf. Et l'intérêt d'avoir un bouclier-miroir après avoir battu le boss final? non. je ne vois pas.
Picture from the Hylian Network : http://www.hylianworlds.net/media/images/tmc/
this is the right place for quickstuff
Donc, perso, en y rejouant et en ayant cogité sur les récompenses pour les joueurs (http://sylvainhb.blogspot.be/2013/06/alternate-for-what.html) dernièrement, j'aurais bien aimé pouvoir acheter mon bouclier-miroir à Biggoron en payant en coquillages secrets. J'aurais aimé emener avec moi une armée de minish pour offrir sa maison à la 3eme demoiselle de l'hôtel...
ReplyDeleteEt pourquoi pas sauter d'un toit à l'autre pour atteindre la salle du sound-test, tiens ?
La grande tornade prolongée reste l'arme de choix pour passer les salles précédent la confrontation avec Vaati.
ReplyDeleteAprès avoir échoué dans le combat faute d'avoir su viser avec mon baton sauteur, je me surprend à battre le boss sans avoir besoin de faire appel à aucune de mes petites fées (bin oui, j'avais bu tout mon lait au premier essai).
En fait, à observer plus attentivement le feedback du boss lors du premier tour, j'ai fini par me rendre compte que j'oubliais tout simplement de taper dedans quand il était vulnérable. Comme disais l'autre "si ça ne devient pas rouge en faisant graaw, c'est que t'as pas tapé où il fallait". Cette règle vaut aussi pour Vaati, par application du "coefficient of clean".